Quand on voyage à vélo, l’alimentation devient votre carburant principal : sans énergie, impossible d’avancer.
Que vous partiez pour un simple week-end ou un périple de plusieurs semaines, bien gérer sa nourriture en bikepacking est essentiel pour rester en forme, éviter les fringales et… garder le plaisir de pédaler.
Dans cet article, je vous partage mes conseils pour savoir quoi manger avant, pendant et après vos sorties vélo, ainsi que le matériel de cuisine à emporter et des idées de repas pratiques pour voyager léger.
Comment s’alimenter en bikepacking ?
Une journée de bikepacking se découpe en trois temps côté nutrition : avant de prendre le vélo, pendant la journée et le soir après la sortie.
On ne mange pas la même chose à chaque étape et chaque phase a son importance.
Voici quelques conseils simples pour savoir quoi manger, au bon moment et garder la forme tout au long de votre trip.
Que manger avant une sortie vélo ?
Avant d’enchaîner les premiers kilomètres, on commence par remplir le moteur !
Le petit-déjeuner, c’est sacré, surtout en bikepacking : barres de céréales, fruits, café…
Mangez ce que vous aimez, mais surtout ce que vous avez sous la main : restes de la veille, lyophilisé, fruits secs…
Rien de pire que de traîner de la nourriture dans vos sacoches, ça prend de la place et ça supporte mal le transport.
Pour plus de conseils sur l’alimentation avant une sortie vélo, j’ai rédigé un article complet ici :
Que manger pendant une sortie vélo ?
Pour aller loin à vélo, il ne suffit pas de bien gérer l’effort : il faut aussi s’alimenter régulièrement tout au long de la journée.
Mais qu’est-ce qu’on mange sur le vélo ? Des barres de céréales ? Des gels ? Des pâtes de fruits ?
Pourquoi pas… mais le bikepacking, ce n’est pas une course, alors pas besoin de se gaver de sucre toutes les 30 minutes.
Un arrêt en boulangerie, quelques fruits secs, une pizza de distributeur… ça fonctionne tout aussi bien.
Une seule idée à retenir ici : faites-vous plaisir.
Et pour éviter les galères, prévoyez quand même un ou deux plats lyophilisés dans vos sacoches, au cas où.
Je vous ai d’ailleurs préparé une sélection des 10 meilleurs repas lyophilisés pour vos aventures bikepacking, à découvrir ici :
Récupération et nutrition post-bikepacking
La journée est terminée, le campement est monté et votre estomac commence sérieusement à grogner ? C’est le moment de recharger les batteries !
Après une longue sortie à vélo, le repas du soir est plus qu’un moment de détente : c’est une étape clé pour bien récupérer.
Que vous optiez pour un plat lyophilisé ou que vous cuisiniez avec ce que vous avez trouvé en route, l’important, c’est d’apporter à votre corps les bons nutriments : glucides, protéines, un peu de gras, et si possible… quelque chose qui fait plaisir.
Pas besoin de sortir la popote étoilée : un repas chaud simple, un fruit ou un carré de chocolat et vous êtes prêts à récupérer.
J’ai dédié un article complet à la récupération en bikepacking : alimentation, sommeil, étirements… tout ce qu’il faut pour repartir au top le lendemain, vous pouvez retrouver ça ici :
Ne pas oublier de boire !
Bien souvent négligée, la performance passe aussi par l’hydratation !
Et boire, c’est tout aussi important que manger, voire plus, alors ne négligez pas votre hydratation.
Si l’eau peut suffire pour une petite sortie ou quelques heures sur le vélo, les boissons isotoniques sont quand même bien pratiques.
Je vous recommande de tester les boissons isotoniques de chez Natural Origins, c’est naturel, ultra digeste et terriblement efficace. J’en parle dans mon test de leur gamme de produits.
Et pour boire tout ça sur le vélo, il vous faudra des bidons de vélo !
J’utilise les bidons Keego avec revêtement interne en titane, plus de goût de plastique ! À retrouver en test sur Route du Vélo.
Quel matériel pour cuisiner en bikepacking ?
Préparer un repas lyophilisé, découper un saucisson ou manger un bon taboulé au camping ou en bivouac… forcément, il vous faut un minimum de matos.
Mais rassurez-vous : pas besoin d’embarquer une cuisine équipée pour bien manger en bivouac.
Avec quelques accessoires bien choisis, on peut se faire de vrais repas simples et efficaces.
Quel réchaud utiliser en bikepacking ?
Si vous voulez manger chaud en bivouac, il vous faut de quoi chauffer… et le plus simple reste un bon vieux réchaud.
Parfait pour réhydrater un plat lyophilisé, préparer un café ou même faire bouillir de l’eau pour la désinfecter : un petit feu bien maîtrisé, ça change tout après une grosse journée sur le vélo.
Et puis franchement, un repas chaud au bivouac, c’est un petit luxe auquel on prend vite goût.
Gaz, alcool, bois : chaque système a ses avantages (et ses contraintes).
Si vous hésitez sur le modèle à choisir, j’ai fait un guide complet sur les réchauds en bikepacking juste ici :
Quelle popote choisir pour le bikepacking ?
Faire chauffer de l’eau, c’est bien… mais encore faut-il avoir un contenant adapté !
En bikepacking, la popote est l’accessoire indispensable.
Plus ou moins grande selon si vous voyagez seul ou à deux, elle sert à tout : faire bouillir de l’eau, réhydrater un plat, boire un café ou même manger directement dedans.
Je vous recommande au minimum 500 ml de contenance, histoire d’avoir un peu de marge.
Si vous utilisez un réchaud, vous aurez forcément besoin d’une popote.
Et comme tous les modèles ne se valent pas, voici quelques conseils pour bien choisir votre popote de bikepacking :
Spork, cuillère, fourchette : que choisir pour voyager léger ?
On n’est pas des sauvages : manger avec les doigts, ça dépanne, mais pour une salade ou un plat lyophilisé, c’est vite galère.
Alors, fourchette ou cuillère ? Et si vous pouviez avoir les deux… en un seul couvert ?
C’est exactement le principe de la Spork : une cuillère avec des dents de fourchette. Ultra pratique, légère, et polyvalente, elle fait (presque) tout.
Bon, il vous faudra peut-être un petit couteau en plus, mais avec une spork dans la sacoche, vous êtes paré pour la plupart des repas.
Quelques accessoires supplémentaires, mais pas nécessaires
Avec ces trois accessoires de cuisine vous pouvez déjà faire 90% des choses.
Mais voici quelques accessoires qui peuvent vous simplifier la vie :
- Une pince multifonctions : généralement pourvue d’un couteau (parfait pour couper un saucisson) et d’une pince (pour retirer la popote chaude du feu), cette pince fait tout ! J’utilise le Leatherman Squirt PS4 à retrouver en test ici.
- Un chiffon : pour nettoyer votre popote, caler la bonbonne de gaz à l’intérieur sans bruit, pour s’essuyer les mains… Plein d’usages pour un chiffon !
- Un bout d’éponge : parfait pour nettoyer l’intérieur de la popote, même si en général elle ne sert qu’à faire chauffer de l’eau !
- Un briquet ou un piezo : pour que votre réchaud s’enflamme, il faut une étincelle, l’un de ces deux accessoires marche très bien.
- Un stabilisateur de cartouche de gaz : parfois, difficile de faire tenir le réchaud avec la popote droite, un stabilisateur vous rendra bien service pour cet usage.
- Un pare-vent : si le vent est violent, il peut venir souffler la flamme de votre réchaud, un pare-vent évite ça. Il améliore par ailleurs la chaleur et réduit la consommation de votre bonbonne de gaz.
Avec tout ça, vous serez un vrai chef de la cuisine, prêt à manger n’importe où, n’importe quand.
Mais avoir autant d’affaires peut vite être un casse-tête pour ranger tout ça, sauf que j’ai une astuce pour vous !
Optimiser votre matériel pour tout faire rentrer dans vos sacoches de bikepacking
En bikepacking, il faut savoir organiser ses affaires et faire du Tetris.
Eh bien avec un réchaud et une popote c’est pareil, je vous montre en vidéo comment je fais pour tout ranger dans ma popote.
Quoi manger en camping ou bivouac… même sans réchaud !
Et si on n’a pas de réchaud ? Ou qu’on ne veut pas en transporter par manque de place par exemple ?
Je vous rassure, vous n’allez pas mourir de faim !
C’est juste qu’il va falloir prévoir en avance ce que vous achetez, et avec quelques ingrédients vous pouvez varier les saveurs.
Prenez une base de type pain, ça peut être du pain, du pain de mie, des wraps…
Ajoutez-y une charcuterie, un fromage ou du poisson.
Quelques légumes, peut-être une sauce ? Guacamole, houmous, tzatziki…
Et avec ça, vous avez un super repas au camping sans réchaud.
Un réchaud ce n’est pas obligatoire, mais ça ouvre la porte à de nouvelles préparations : pâtes, riz, nouilles chinoises, raviolis…
Conclusion : Bien manger, c’est aussi bien voyager
En bikepacking, la nourriture joue un rôle central : elle vous donne l’énergie pour avancer, le plaisir de profiter et le réconfort en fin de journée.
Pas besoin d’un menu 5 étoiles, mais avec quelques bons choix, un peu d’organisation et le bon matos, on peut très bien manger… même en pleine nature.
Alors que vous soyez team lyophilisé ou cuisine improvisée au bord du chemin, l’essentiel, c’est de se faire plaisir et de rester en forme.
Bon app’ et bonne route !
FAQ – nutrition bikepacking & bivouac
Quelle quantité de nourriture faut-il emporter pour un voyage à vélo ?
Cela dépend de la durée de ton trip, de ton autonomie et de tes points de ravitaillement. En général, prévois 1 500 à 3 000 kcal par jour, avec des aliments à haute densité calorique (noix, barres, plats déshydratés) et faciles à transporter.
Que puis-je manger pendant un voyage à vélo ?
Tu peux alterner snacks énergétiques (barres, fruits secs, noix) et repas plus complets comme des wraps, du riz précuit, ou des plats lyophilisés. Pense aussi à emporter quelques produits frais faciles à conserver comme du fromage ou du pain complet.
Quel petit-déjeuner prendre en bikepacking ?
Un mélange de flocons d’avoine, fruits secs, graines et café lyophilisé est une option légère, nourrissante et facile à préparer. Tu peux aussi opter pour des barres ou gâteaux secs si tu veux éviter de cuisiner.
Que manger sans réchaud en bivouac ?
Pense à des repas froids : pain, houmous, fromage à pâte dure, saucisson, salades en sachet, conserves légères, ou encore tortillas garnies. C’est pratique, sans cuisson, et souvent plus rapide.
Quand et comment boire à vélo ?
L’idéal est de boire avant d’avoir soif, par petites gorgées régulières. En moyenne, il te faut 0,5 à 1 L d’eau par heure d’effort, selon les conditions climatiques. Prends une gourde supplémentaire si tu roules en autonomie longue.
Quelle est la meilleure collation pour un effort longue durée ?
Une barre énergétique, des fruits secs, des amandes ou une gourde de compote sont parfaits. Ils se digèrent facilement et apportent un bon mélange de glucides et lipides.
Quels sont les indispensables pour bien manger en bikepacking ?
– Une popote légère (ou un système sans cuisson si tu voyages light)
– Une cuillère spork
– Des aliments secs à haute densité énergétique
– Un système de filtration d’eau si tu pars loin des villages
– Un peu d’huile ou beurre de cacahuète pour enrichir tes plats
Comment conserver les aliments en bikepacking ?
Évite les aliments fragiles (produits laitiers frais, viande crue), privilégie les aliments séchés, en sachets sous vide ou lyophilisés. Emballe-les dans des ziplocks pour éviter l’humidité.
Marvin
de Route du Vélo
Amoureux du vélo sous toutes ses formes, de la route, au gravel en passant par le VTT, toujours partant pour partir à l’aventure en bikepacking pour explorer la beauté de nos régions !
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Marvin de Route du Vélo
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