Test Wahoo Roam 3 : ce que vaut vraiment le GPS vélo le plus complet de Wahoo

Vous cherchez un GPS vélo fiable, connecté, intuitif ?

Le tout avec une bonne autonomie, une navigation efficace et toutes les données essentielles à vos sorties route ou gravel ? Alors restez avec moi.

J’ai pu rouler avec le tout nouveau Wahoo ELEMNT Roam 3, et autant vous dire qu’il a de quoi rivaliser avec les Garmin et autres Karoo. (et pourtant, je suis un fidèle utilisateur depuis des années de Garmin)

Je vous propose ici un test sans filtre, à la sauce Route du Vélo, où je vous partage mes impressions, les trucs que j’ai aimés, les petits détails agaçants, et surtout : est-ce que ça vaut son prix ?

Ce qu’on remarque tout de suite : un design simple mais efficace

Le design d’un GPS, ça compte, et en termes de proportions, je le trouve parfait : ni trop grand, ni trop petit.

Mais ce n’est pas tout !

Un écran qui donne envie de rouler

L’écran du Roam 3 est clairement un des points forts.

La dalle couleur de 2,8” affiche des cartes bien contrastées, des données lisibles, même en plein soleil.

Écran du compteur Wahoo ELEMNT Roam v3 affichant les données d’altitude et de fréquence cardiaque, mettant en valeur la lisibilité et les couleurs de l’écran.
Un bel écran super visible (luminosité désactivée ici, seule la luminosité ambiante gère le rétroéclairage)

D’ailleurs, je roule la plupart du temps avec le rétroéclairage éteint, car l’écran récupère bien la luminosité ambiante pour gérer l’affichage.

Le revêtement mat évite les reflets et le tactile répond bien, même avec des gants fins.

Visuellement, on est loin du GPS bas de gamme : c’est propre, net, et bien fini, même si c’est tout en plastique (en même temps, pour atteindre 109 grammes…).

Matériaux et finitions robustes

Wahoo a toujours opté pour une construction sérieuse.

Le Roam 3 ne déroge pas à la règle : boîtier robuste, résistant à l’eau (IPX7), il encaisse les vibrations, les chocs, et peut clairement supporter les pires averses.

Le gros point fort, c’est qu’on peut verrouiller l’écran tactile et utiliser les boutons physiques quand il pleut.

Vue de profil du Wahoo ELEMNT Roam v3 fixé sur le cintre d’un vélo, mettant en avant la qualité de fabrication et la robustesse du compteur.
Du plastique partout, mais pour avoir un compteur vélo GPS léger, pas le choix !

Et ça, ça change tout ! Je ne compte plus le nombre de fois où mon Garmin faisait n’importe quoi à cause de la pluie sur l’écran.

Côté montage, le support frontal intégré est bien pensé et garantit une fixation solide, sans jeu.

D’ailleurs, la fixation sous le GPS fonctionne sur certains supports Garmin, mais pas tous !

Haut-parleur intégré : un vrai plus

Les alertes sonores ont été retravaillées.

Un petit haut-parleur a été intégré en façade, et franchement, c’est bien plus agréable qu’un bip strident comme sur d’autres marques.

Utilisation du Wahoo ELEMNT Roam v3 avec le double tap, illustrant la réactivité de l’écran et la fonction de sonnerie intégrée.
Un double tap sur l’écran et ça sonne ! (dommage, ça ne marche pas quand on est sur l’écran carte)

Bien qu’on soit loin du bip horrible d’un Garmin, là-dessus Wahoo était déjà bien meilleur.

Que ce soit pour une alerte de navigation ou un segment Strava, le son est audible mais jamais agaçant.

Un GPS vélo ultra connecté

Parce qu’un GPS, c’est bien, mais si vous n’avez pas besoin de le brancher à un ordinateur à chaque sortie, c’est quand même mieux !

Une compatibilité complète

C’est simple : le Roam 3 est compatible avec tout l’écosystème moderne.

Il fonctionne avec tous les capteurs classiques (cardio, cadence, puissance), avec les groupes de transmission électroniques Shimano Di2, SRAM AXS, et même Campagnolo EPS.

Écran du Wahoo ELEMNT Roam v3 affichant la connexion avec un capteur de fréquence cardiaque, illustrant la compatibilité du compteur avec tous les capteurs ANT+ et Bluetooth.
Tous les capteurs sont compatible, de puissance, de cadence, de cardio…

Il affiche les vitesses, la batterie des dérailleurs, la cassette utilisée…

Il se connecte aussi sans problème aux radars comme le Garmin Varia, aux home-trainers KICKR, ROLLR, aux capteurs RPM, et même à des éclairages ou caméras comme GoPro.

Le tout, sans passer par quatre menus ou des mises à jour usine (n’est-ce pas Garmin ^^).

Intégration avec les applis tierces

Vous utilisez Strava, Komoot, TrainingPeaks, RideWithGPS ? Tout se synchronise automatiquement grâce au Wi-Fi.

Vos parcours se transfèrent sans fil, et vos sorties se retrouvent dans votre GPS quelques secondes après la fin du ride.

Par contre, à la différence d’un Garmin, tout se paramètre sur votre téléphone via l’application, rien n’est modifiable depuis le GPS.

Connexion du Wahoo ELEMNT Roam v3 avec l’application mobile, montrant que tous les réglages du compteur se font facilement depuis le smartphone.
Pour les réglages, tout se passe dans l’application mobile, rien sur le GPS vélo lui même

Étant habitué aux Garmin où tout est réglable directement depuis le GPS, c’est un peu déroutant.

Mais l’avantage, c’est qu’on ne se retrouve pas avec pléthore de menus incompréhensibles sur un petit écran.

Et pour ça, l’appli Wahoo est intuitive.

Vous gérez vos profils, vos pages d’affichage, vos capteurs, et la synchronisation avec votre compte Wahoo sans effort.

L’ensemble est stable et fluide, même si j’ai déjà rencontré deux bugs dont je vous parle un peu plus loin.

Un GPS vélo, c’est avant tout pour naviguer, explorer, découvrir de nouvelles routes/chemins. Alors comment s’en sort ce Wahoo Roam 3 sur ce point ?

Une carto efficace (mais pas parfaite)

Le système de navigation embarqué est précis.

Le recalcul est rapide, les indications sont claires. Par contre, les cartes ne sont pas aussi détaillées que celles d’un Garmin Edge.

Impossible, par exemple, de distinguer un single d’un chemin forestier large.

Et ça, si vous faites du VTT, c’est vraiment dommage…

Écran du Wahoo ELEMNT Roam v3 affichant la carte topographique, illustrant la richesse de la cartographie mais sans distinction claire entre chemins et sentiers.
La carte est bonne, mais il manque la distinction sentiers et chemins pour vraiment pouvoir profiter en gravel et VTT

Après, si vous avez tracé votre parcours avant, pas de souci. Mais si vous aimez vous promener et découvrir des sentiers en cours de route, ce n’est pas top.

Mais pour de la route, du gravel ou de la rando classique, c’est largement suffisant.

Les couleurs rendent les itinéraires lisibles ainsi que les différents types de route, et l’écran permet une bonne anticipation des virages.

Le mode Summit Freeride, un vrai outil terrain

C’est probablement la feature que j’ai préférée : Summit Freeride détecte automatiquement les côtes, même sans trace chargée.

Quand vous partez à l’aventure, c’est ultra utile pour visualiser les montées à venir.

Écran du Wahoo ELEMNT Roam v3 affichant le mode Summit Freeride, indiquant la pente et le dénivelé restant lors d’une ascension.
Le mode summit freeride, parfait si vous adorez grimper !

Et honnêtement, cette fonction devrait être obligatoire sur tous les GPS, c’est vraiment parfait pour doser son effort, et c’est très précis.

C’est un peu la même fonctionnalité que ClimbPro de Garmin.

Zoomer en roulant, sans s’arrêter

Le zoom sur carte ou sur pages de données fonctionne avec les boutons physiques.

Pas de tactile pour ça, mais c’est volontaire et bien pensé : moins d’erreurs, plus de précision, même en plein effort.

Utilisation du Wahoo ELEMNT Roam v3, montrant les deux boutons latéraux permettant de zoomer et dézoomer facilement la carte pendant la navigation.
Les boutons physiques en plus du tactile ça fait vraiment des merveilles à l’usage !

Un bouton pour zoomer, un pour dézoomer, et si vous voulez vous déplacer sur la carte, il suffit de désactiver le verrouillage de la carte et de vous déplacer comme sur un smartphone.

C’est vraiment pratique pour dézoomer en cours de route et voir où le chemin tombe. Vous adaptez l’affichage à la volée, sans lâcher le cintre.

C’est vraiment pratique !

Performances sur home trainer et en indoor

Bien que je n’aie pas encore pu le tester sur home trainer (la saison arrivant en douceur…), ce GPS est parfaitement compatible avec les home trainers connectés.

De quoi se passer d’un abonnement sur Zwift cet hiver !

Contrôle total des home-trainers

Que vous rouliez sur Zwift, TrainerRoad ou en mode libre avec un KICKR ou un ROLLR, le Roam 3 permet de piloter l’ensemble de votre matériel.

Contrôle de la résistance, synchronisation avec les entraînements, suivi en direct de la puissance, cadence, fréquence cardiaque : c’est complet.

Et en l’utilisant avec vos propres exercices, vous pouvez vous passer de tous les abonnements et rouler sur home trainer gratuitement !

Sessions et profils personnalisés

Vous pouvez créer différents profils pour vos séances indoor, vos sorties route, vos rides gravel.

Un peu comme sur un Garmin, vous pouvez switcher de profil et donc d’affichage.

Vous ne voulez pas la carte quand vous faites du home trainer ? Désactivez-la.

Écran du Wahoo ELEMNT Roam v3 affichant le profil Gravel, illustrant la possibilité de créer et personnaliser différents profils selon le type de pratique.
Autant de profil que vous le désirez : route, vtt, gravel, indoor, tout est possible !

Vous voulez voir les watts sur votre vélo de route avec capteur de puissance, mais pas sur votre VTT qui n’en a pas ? C’est possible !

En fait, chaque profil peut avoir ses propres pages, alertes, capteurs…

Et on passe de l’un à l’autre en un clic.

Autonomie et recharge : presque sans limites

Une navigation au top, c’est bien, mais si au bout de 4h il faut recharger votre GPS, ce n’est pas l’idéal.

Mais pas d’inquiétude sur ce point, le Wahoo Roam 3 fait partie des meilleurs !

25h annoncées, testées et validées

Wahoo promet 25h d’autonomie, et on s’en approche dans la vraie vie.

Mon test a commencé le 13 août. Je pars sur ma première sortie avec 100% de batterie et avec la luminosité auto active.

Le GPS se coupe à la fin de la dernière sortie le 14 septembre.

Écran du Wahoo ELEMNT Roam v3 affichant le niveau de batterie à 47 %, illustrant l’autonomie du compteur lors d’une sortie.
Une autonomie parfaite pour partir en bikepacking

Il aura tenu 24 heures (416 km, 7300 m de D+, pour 10 sorties), et tout ça sans recharge entre-temps.

En capteur, j’avais ma montre en mode cardio et je n’avais pas activé le suivi en direct.

Je trouve que c’est honorable, sans compter qu’en désactivant le rétroéclairage sur la fin, j’ai tenu plus d’une heure sur les 3 % avant de passer à 2 % !

C’est donc un GPS parfait pour partir en bikepacking et le recharger un jour sur deux.

Recharge facile en route

D’ailleurs, en parlant de recharge, le port USB-C permet une recharge en roulant via une batterie externe.

La recharge est plutôt rapide. J’avoue ne pas l’avoir mesurée, mais en tout cas c’est plus rapide que mon Garmin Edge 830.

Port USB-C du Wahoo ELEMNT Roam v3, facilitant la recharge rapide et moderne du compteur vélo.
Un port USB-C, la base en 2025 !

Donc pour les amateurs de bikepacking ou de longue distance, c’est un vrai plus.

Les vrais points forts du Wahoo Roam 3

  • Écosystème ultra complet avec compatibilité totale
  • Écran lumineux, lisible, réactif
  • Navigation claire avec routage et mode Freeride
  • Intégration fluide avec toutes les plateformes
  • Autonomie solide + recharge facile
  • Interface épurée et pages de données personnalisables à fond
  • Construction robuste, design épuré et montage solide

Les axes d’amélioration

  • Cartographie trop basique pour le VTT
  • Pas de zoom tactile (mais on s’y fait vite)
  • Quelques bugs logiciel
  • Pas de recherche d’adresse depuis le GPS (via l’appli uniquement)
  • Toujours pas de détection de chute automatique

Mon avis après plusieurs sorties

Le Wahoo Roam 3 est un GPS vélo ultra cohérent, qui fait presque tout très bien.

Il s’adresse à ceux qui veulent un compteur sérieux, intuitif, bien connecté et sans superflu inutile.

Pas de fioritures, mais une efficacité redoutable.

Il conviendra parfaitement aux cyclistes réguliers, bikepackers, triathlètes, ou tout simplement à ceux qui veulent un outil fiable.

Vue depuis le guidon d’un vélo équipé du Wahoo ELEMNT Roam v3 sur un chemin à travers les vignes, illustrant la liberté et le plaisir de rouler avec un compteur fiable et complet.
Un GPS vélo qui vous suivra partout !

Si vous avez déjà un KICKR ou un écosystème Wahoo, c’est presque une évidence.

Est-ce que ça vaut les 449 € annoncés ? Pour moi, oui.

On paie un GPS solide, durable, agréable à utiliser, qui ne vous plante pas au pire moment.

Bien que j’aie rencontré deux bugs au démarrage (il affiche une erreur et redémarre de lui-même au bout de 5 à 10 minutes), ça reste un détail.

Et si vous avez des questions ou un retour d’expérience à partager, je vous lis en commentaire ou sur Insta. Bonne route !

Où acheter le Wahoo Roam 3 ?

Le Roam 3 se trouve un peu partout, mais pour une livraison rapide et un prix défiant toute concurrence, je vous recommande ce site :

510hrfFzVZL. AC

Wahoo Roam 3

stars

Un GPS vélo ultra complet pour rouler aussi bien en gravel, qu’en VTT ou en vélo de route. Tout ce qu’il faut et encore plus !

Quelles alternatives au Wahoo Roam 3 ?

Le Wahoo Roam 3 n’est pas le seul GPS vélo, voici quelques alternatives intéressantes :

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Garmin Edge 850

stars

La nouvelle version du GPS de chez Garmin, une bonne alternative au Wahoo en bien plus complet

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Hammerhead Karoo 3

stars

Un GPS qui sort du lot, une approche différente, plus moderne, plus proche d’un smartphone.

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Garmin Edge Explore 2

stars

Le GPS parfait pour 80% des cyclistes, tout le nécessaire pour explorer sans trop de complexité !

FAQ – Tout savoir sur le Wahoo Roam 3

Quelle est la différence entre le Wahoo Roam 3 et le Roam V2 ?

Le Roam 3 gagne un écran tactile, un haut-parleur pour les alertes sonores, un processeur plus rapide, une meilleure fluidité de navigation et une intégration plus poussée avec les apps tierces. Il perd les LED latérales mais gagne en simplicité et en lisibilité.

Quelle est la différence entre Wahoo Roam 3 et Garmin Edge ?

Le Roam 3 mise sur la simplicité, l’intuitivité et l’écosystème Wahoo (home trainer, capteurs, etc.), tandis que Garmin propose plus de réglages directement depuis le compteur et une cartographie plus détaillée, notamment en VTT. À chacun sa philosophie.

Est-ce que le Wahoo Roam 3 fonctionne sans téléphone ?

Oui, une fois configuré, il peut enregistrer vos sorties, suivre un itinéraire ou afficher vos capteurs sans être connecté au téléphone. Mais pour la configuration initiale, les notifications, ou la synchronisation automatique, le smartphone reste utile.

Le Roam 3 est-il compatible avec Strava, Komoot, Zwift… ?

Oui, il se synchronise automatiquement avec Strava, Komoot, TrainingPeaks, RideWithGPS et peut même contrôler un home trainer comme le KICKR sur Zwift ou TrainerRoad.

Le Wahoo Roam 3 a-t-il un écran tactile ?

Oui, c’est l’une des principales nouveautés. L’écran est tactile, lumineux et fluide, mais les fonctions de zoom et de navigation sont toujours gérées par des boutons physiques (plus fiables à vélo).

Combien de temps dure la batterie du Roam 3 ?

Wahoo annonce 25h. En usage réel (navigation active, rétroéclairage auto, capteurs connectés), on tourne autour de 20 à 24h. Suffisant pour du bikepacking ou des longues sorties.

Faut-il un abonnement pour utiliser le Roam 3 ?

Non, aucune fonction n’est verrouillée derrière un abonnement. L’app et toutes les intégrations sont gratuites, contrairement à d’autres plateformes.

Est-ce que le Wahoo Roam 3 vaut son prix ?

Oui, si vous chxerchez un GPS vélo fiable, intuitif, bien connecté et sans fioriture. Il est moins personnalisable qu’un Garmin, mais beaucoup plus simple à utiliser au quotidien.

Est-ce que le Roam 3 est compatible avec Garmin Varia ?

Oui, le Roam 3 fonctionne parfaitement avec les radars arrière Garmin Varia, comme les modèles RTL515 ou RCT715.

Peut-on charger des parcours GPX sur le Roam 3 ?

Oui, depuis l’appli Wahoo ELEMNT ou via Komoot, RideWithGPS et autres plateformes partenaires.

Marvin de Route du Vélo

Marvin

de Route du Vélo

Amoureux du vélo sous toutes ses formes, de la route, au gravel en passant par le VTT, toujours partant pour partir à l’aventure en bikepacking pour explorer la beauté de nos régions !

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