Vous êtes-vous déjà demandé comment était fabriquée une boisson isotonique ?
Personnellement, j’adore savoir comment sont fabriquées les choses, comprendre le procédé de fabrication et pourquoi c’est fait comme ça et pas autrement.
Et pour le coup, j’ai eu la chance de pouvoir visiter l’usine de Natural Origins et voir comment est fabriqué le ProPulse, leur boisson isotonique !
Je vous embarque avec moi dans cette découverte, vous allez voir, c’est passionnant.
Le cas Natural Origins Lifestyle
Natural Origins est un peu différent de la concurrence car tous leurs produits sont fabriqués à partir de produits naturels.
Et qui plus est, transformés dans leur usine !
Cela signifie que les plantes arrivent à l’état brut dans leur entrepôt, puis subissent un processus complet de transformation pour devenir la poudre que vous retrouvez dans vos boissons isotoniques.
Mais savez-vous comment ça se passe ?
Étape 1 : La désinsectisation par atmosphère contrôlée
Vous vous en doutez, les plantes sont adorées par les humains, mais tout autant par les insectes.
Et pour éliminer tous ces intrus sans utiliser de produits chimiques, le meilleur moyen c’est de les priver d’oxygène.
Pas d’oxygène = pas de vie !
Pour la plante, ce n’est pas un problème d’être privée d’oxygène ; pour les insectes, beaucoup moins.
Première étape validée, les insectes sont morts, mais bon, ce ne sont pas les seuls à se trouver dans les plantes…
Étape 2 : Élimination d’éventuelles particules métalliques
Les insectes ne sont pas les seuls intrus, il peut y avoir des traces de métal dans les sacs de plantes.
Ça peut venir des machines utilisées, de débris au sol, vous savez, ceux qui jettent leur canette dans la nature…
Bref, il faut enlever tout ça.
Et pour ça, rien de plus simple, le contenu du sac est vidé sur un tapis roulant au-dessus duquel se trouve un aimant.
Vous avez compris l’idée, l’aimant attrape toute particule de métal, et à la sortie, la matière première en est exempte !
Mais si vous avez bien suivi, les insectes morts sont encore dans le produit…
Étape 3 : Filtration par air
C’est là qu’intervient un deuxième filtre, cette fois-ci pour les insectes morts.
Vous vous en doutez, les insectes sont plus légers que les plantes et, pour les trier, l’air et la gravité vont être utilisés.
La matière première passe dans une machine à double flux d’air, où :
- Un flux fort pousse tous les éléments légers, tels que les insectes morts, et les dirige vers le bac des déchets.
- Un flux moins fort accompagne la matière première, permettant aux plantes de continuer leur parcours grâce à la gravité et d’être collectées dans le bac de récupération.
Ce principe de tri permet de ne pas abîmer les plantes, garantissant ainsi que toutes leurs vertus restent intactes.
Étape 4 : Coupe et tamisage
Maintenant que le produit est « pur » et sans intrus, il faut le couper et ne garder que les morceaux d’un certain calibre.
Et pour trier ces différentes tailles, c’est le rôle du tamis. Celui-ci tourne et dispatche chaque taille de plante dans un bac.
On retrouve trois bacs :
- Le bac de récupération : celui où l’on retrouve le produit à la bonne taille prêt à passer à l’étape suivante.
- Le bac de déchets : pour tout ce qui est trop petit et donc inutilisable.
- Le bac de retour en coupe : pour tous les éléments pas encore assez petits qui retournent au début de ce processus.
La matière première ne possède plus de métal ni d’insectes, et pourtant, il y a encore quelque chose à enlever.
Quelque chose qu’on ne voit pas forcément à l’œil nu : les bactéries.
Étape 5 : Désinfection du produit par traitement thermique
Et oui, ce ne sont pas que les insectes et les métaux qui peuvent poser problème pour la santé…
Certaines bactéries, comme la salmonelle, représentent un danger !
Pour éliminer ces micro-organismes tout en préservant les qualités des plantes, une technique de chauffe contrôlée est utilisée.
Les plantes sont exposées à différentes températures pour réduire la charge microbiologique.
À la toute fin, elles subissent un refroidissement brutal pour stabiliser la matière première, en préservant toutes les vertus des plantes.
Et maintenant que les plantes ne présentent plus de danger pour la consommation, le processus de transformation va pouvoir commencer.
Étape 6 : Broyage
Rien de compliqué ici, les plantes sont broyées.
Mais vous allez me dire : « Pourquoi avoir jeté les petits calibres de l’étape de tamisage si c’est de toute manière pour les broyer aussi petit ensuite ? »
Eh bien, parce que pour l’étape de désinfection par traitement thermique, il faut une certaine taille.
Si la matière est trop petite, elle risque de ne pas supporter la chaleur et, par conséquent, de perdre toutes ses vertus.
Il en résulterait un produit final de moins bonne qualité.
Étape 7 : Extraction
Maintenant que tout est broyé à la bonne taille, le processus d’extraction va pouvoir commencer.
Le but ici est de récupérer tous les composants actifs des plantes sous forme liquide.
Pour ce faire, un mélange d’eau et d’éthanol est ajouté à la matière première et le tout est chauffé.
Petit à petit, le mélange d’eau et d’éthanol se charge des composés actifs de la plante jusqu’à atteindre un certain pourcentage de concentration.
Le pourcentage ainsi que le mélange eau/éthanol varient suivant la plante utilisée !
Et pour trouver toutes ces valeurs, il faut faire des tests, mais ça, je vous en parle à la fin de cet article.
À la fin de cette étape, les plantes sont retirées du liquide et on obtient une sorte de sirop. Mais il n’est pas encore prêt à être utilisé !
Étape 8 : Évaporation et concentration
Maintenant que les plantes ont donné tout ce qu’elles pouvaient donner, il est temps d’augmenter sa concentration.
En gros de réduire l’eau et l’éthanol pour se retrouver avec presque uniquement des composés actifs.
Je dis bien presque car si vous allez trop loin et bien vous vous retrouvez avec un bloc solide !
Pour se faire, le tout est chauffé sous vide jusqu’à obtenir une concentration qui s’approche des 70 %.
Une fois atteint, on peut passer à l’étape suivante.
Étape 9 : Atomisation
L’atomisation est le processus qui permet de transformer un liquide en poudre, cette fameuse poudre qu’on retrouve dans les boissons isotoniques.
Le processus est simple : une buse pulvérise le produit sous forme de fines gouttelettes, un peu comme du brouillard.
De la maltodextrine se mélange aux gouttelettes, formant une sorte de neige qui tombe en direction de la chambre de séchage.
Avec la chaleur, la maltodextrine encapsule les composés actifs, absorbe l’humidité et crée cette fameuse poudre.
Et voilà, c’est prêt à l’utilisation pour créer du ProPulse !
Enfin, pas tout à fait : ce processus est à répéter pour chaque plante utilisée dans la création du ProPulse.
Mais une fois que c’est fait pour chacune des plantes, il n’y a plus qu’à mélanger et ensacher.
Étape 10 : Mélange et ensachage
Une fois que toutes les plantes nécessaires ont subi leur traitement, il n’y a plus qu’à mélanger dans les bonnes quantités.
Puis vient la dernière étape : mettre la bonne quantité dans chaque petit sachet.
Et voilà, le ProPulse est prêt à vous faire performer sur le vélo !
Mais avant de pouvoir faire tout ça, il faut faire des tests
La phase de production ne pourrait avoir lieu sans avoir pu faire toutes sortes de tests.
Je vous en parlais juste avant, mais chaque plante est particulière et ne nécessite pas le même soin pour en obtenir tous les bienfaits.
Le dosage d’eau et d’éthanol est testé pour obtenir le meilleur extrait des bienfaits de la plante.
Et c’est pareil pour la taille des morceaux.
Mais il y a également le dosage de chaque plante, le goût, la texture…
Toutes ces étapes sont faites à petite échelle dans leur laboratoire avant de passer en production sur de grosses machines.
Mais le principe reste le même, les étapes sont identiques, c’est juste que c’est plus visuel et palpable.
De la nutrition sportive naturelle avec Natural Origins
Si vous avez lu mon article de test des produits de Natural Origins, vous savez à quel point j’aime leurs produits.
Et oui, ils ne font pas que des boissons isotoniques !
Barres protéinées, boissons de récupération, fruits lyophilisés… Tout ce qu’il faut pour performer sur le vélo.
Et tous leurs produits sont naturels et bio !
Au final, c’est quelque chose qu’on ingurgite régulièrement en tant que sportif, autant que ce ne soit pas bourré de produits chimiques.
La plupart d’entre nous faisons attention à ce que nous mangeons, et pourtant, bien souvent, on prend les barres les moins chères ou les marques les plus connues.
Mais est-ce que vous avez déjà regardé la liste des ingrédients ?
Marvin
de Route du Vélo
Amoureux du vélo sous toutes ces formes, de la route, au gravel en passant par le VTT, toujours partant pour partir à l’aventure en bikepacking pour explorer les beautés de nos régions !
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