À la recherche d’une lampe frontale puissante, autonome et fiable pour le vélo ou le bikepacking ?
La Stoots Opalo 3 est souvent plébiscitée en trail, mais qu’en est-il pour une utilisation à vélo ?
Je l’ai embarquée sur 4 jours de bikepacking en Forêt-Noire pour voir ce qu’elle avait dans le ventre.
Confort, puissance, autonomie, praticité en itinérance : voici mon retour terrain sur cette frontale made in France.
⚡ Mon avis en 30 secondes sur l’Opalo 3 de Stoots
Une lampe frontale super légère (124 grammes), largement assez puissante pour rouler de nuit à vélo et avec une autonomie folle : c’est le compagnon idéal en bikepacking.
Après plusieurs tests, difficile de lui reprocher quoi que ce soit, à part peut-être son prix, mais c’est du made in France !
Facile à utiliser et surtout terriblement solide (résistante à l’eau, à la poussière et même aux chutes), c’est un must-have en bikepacking. Elle vous accompagnera partout : du campement de bivouac, jusqu’à vos sorties de nuit.

Stoots Opalo 3

Une lampe frontale, petite, légère mais puissante. Un must-have et en plus c’est made in France !
Pourquoi choisir la Stoots Opalo 3 en bikepacking ?
En bikepacking, une lampe frontale ne sert pas qu’à éclairer le soir, il faut un modèle capable de tout faire :
- Installer votre camp après le coucher du soleil
- Lire une carte, réparer un pneu ou fouiller vos sacoches
- Vous déplacer autour de votre tente sans vous cramer la rétine
- Cuisiner, lire ou s’organiser pour le lendemain
- Et surtout, rouler de nuit en toute sécurité, si besoin.
Pendant mon séjour en Forêt-Noire, la Stoots Opalo 3 a coché toutes ces cases.

Puissante, endurante, légère et fiable, elle s’est montrée aussi efficace sur le vélo que dans les moments de vie autour du camp.
Mais concrètement, qu’est-ce qui la rend si adaptée à une pratique comme le bikepacking ?
Fiche technique de la Stoots Opalo 3 : ce qu’il faut savoir
La Stoots Opalo 3 est une lampe frontale pleine de surprises : il ne faut pas se laisser avoir par son petit format.
Petite par la taille, grande par les fonctionnalités !
Puissance d’éclairage : que vaut la Stoots Opalo 3 sur les sentiers ?
Niveau puissance, tout dépend du mode sélectionné, car il y en a 10 au total (7 modes en lumière blanche et 3 en lumière rouge).
Vous pouvez passer de 100 à 1200 lumens en quelques clics et même déclencher le mode spot !
Je vous parle un peu plus loin de ce mode, qui fait toute la particularité de cette lampe frontale.

Quoi qu’il en soit, côté puissance, vous pouvez passer d’un éclairage doux pour le bivouac à un spot type phare en bord de mer pour rouler à vélo de nuit.
Une seule lampe qui fait tout en bikepacking, c’est important pour alléger ses sacoches.
D’ailleurs, en parlant de poids…
Poids et confort : une frontale équilibrée pour rouler sans gêne
Avec ses 124 grammes (bandeau compris), cette lampe est ultra légère et surtout très confortable.
À aucun moment je n’ai eu l’impression qu’elle allait tomber, me laisser une marque sur le front ou qu’il fallait resserrer le bandeau.

Ce n’est pas aussi léger que mon ancienne Forclaz UL500, mais la différence de poids ne se fait pas vraiment ressentir.
Mais son bandeau n’est pas la seule façon de l’utiliser.
Fixation et compatibilité casque : adaptée au bikepacking et aux sports engagés
Il existe deux autres manières d’utiliser cette Stoots Opalo 3 :
- Un support pour casque
- Un support pour guidon
Si je n’ai pu tester que le support casque, je confirme son efficacité. C’est surtout beaucoup plus pratique à fixer qu’un bandeau.

Vous n’avez qu’à sortir la lampe en la faisant glisser d’un côté, puis la fixer sur votre support casque.
Quoi qu’il en soit, sur ces deux supports, vous pouvez aussi régler l’inclinaison de la lampe et donc du faisceau.
D’ailleurs, niveau autonomie, ça donne quoi ?
Autonomie de la Stoots Opalo 3 : idéale pour les longues sorties nocturnes
Sur ce point-là, c’est toujours délicat de prouver, sans test “scientifique”, si les chiffres annoncés sont les bons.
De ce que je peux vous en dire, c’est que, pour l’avoir utilisée tous les soirs au bivouac pendant 2 à 3 heures, je n’ai pas eu besoin de la recharger.
En même temps, le premier mode de puissance suffit largement et il est annoncé à 30 h d’autonomie.

Je ne pourrais donc pas me prononcer sur l’autonomie réelle en usage intensif, mais sachez qu’il est possible de changer la batterie en cours de route pour doubler son autonomie. Un super point, ça !
Et puisque l’autonomie dépend du mode sélectionné, il est temps de vous les présenter !
Modes d’éclairage de la Stoots Opalo 3 : puissance, réglages et personnalisation
Comme je vous le disais plus haut dans cet article, il y a 10 modes au total sur cette lampe.
Pour vous synthétiser tout ça, je vous ai préparé un joli tableau avec les modes, la puissance en lumens, l’autonomie et la portée du faisceau :
| Mode | Puissance (en lumens) | Portée (en mètres) | Autonomie (en heures) | Couleur |
|---|---|---|---|---|
| Simple 1 | 100 | 20 | 30 | Blanc |
| Simple 2 | 200 | 30 | 12 | Blanc |
| Simple 3 | 400 | 60 | 7 | Blanc |
| Simple 4 | 700 | 80 | 4 | Blanc |
| Simple 5 | 1200 | 120 | 2 | Blanc |
| Simple 6 | SPOT | 120 | 4 | Blanc |
| Caché 1 | 5 | 300 | Rouge | |
| Caché 2 | 50 | 30 | Rouge | |
| Caché 3 | 20 | 220 | Blanc | |
| Caché 4 | Rouge clignottant |
Autant de modes dans un si petit boîtier, c’est fou ! Mais comment ça se pilote ?
Interface et réglages : simplicité et personnalisation des modes
Niveau réglages, il n’y a rien à faire : tout ce que vous pouvez faire, c’est passer d’un mode à un autre.
Et comme vous l’avez vu, il y a deux types de modes : le mode simple et le mode caché. Les deux sont accessibles avec le même bouton.
Pour accéder au mode simple, il faut appuyer deux fois sur le bouton, tandis que pour le mode caché, il faut rester appuyé dessus.

Une fois le mode choisi, la navigation est simple :
- Un clic court augmente la puissance
- Un appui long diminue la puissance jusqu’à l’extinction de la lampe
Ça demande un petit coup de main au début, mais après, c’est super facile à utiliser.
On a fait le tour des caractéristiques techniques : il est temps de vous donner mon avis !
Test terrain de la Stoots Opalo 3 : 4 jours en bikepacking et une nuit sur les sentiers
Emportée avec moi lors de la traversée de la Forêt-Noire, en Allemagne, cette lampe a remplacé mon habituelle UL500 de Decathlon.
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça n’a rien à voir.
La Bivouac 100 de Decathlon est une lampe frontale minimaliste, qui ne pourra vous servir que pour vous éclairer sur le bivouac, d’où son nom !
Là où, avec la Stoots, aucun problème pour rouler de nuit.
En usage bikepacking et bivouac
Pour le bivouac, rien à dire : c’est confortable à porter, ça ne bouge pas, on ne la sent presque pas.
Pendant les 2 à 3 heures où je l’avais sur le front, je n’ai jamais eu de douleurs.
Son mode rouge est intéressant pour se déplacer de nuit sans s’éblouir, même si, bien souvent, c’est le mode lumière blanche au niveau 1 que j’utilise le plus.

Ça permet de préparer à manger quand la nuit est déjà tombée, d’éclairer l’intérieur de sa tente pour lire, ou encore de chercher des affaires au fond de ses sacoches.
En bref, pour le bivouac, elle fait tout ce qu’on lui demande, mais à ce jeu-là, la plupart des lampes frontales s’en sortent à merveille.
Qu’en est-il sur le vélo de nuit ?
En usage vélo pour rouler de nuit
C’est bien là toute la force de cette Stoots : avec ses différents modes de puissance, il est tout à fait possible de rouler de nuit.
Suivant les conditions, la vitesse et la pratique, une seule lampe peut être limite, surtout en VTT ou en gravel.
Pour mon test à VTT, j’avais la Stoots Opalo 3 sur le casque et une Nitecore HC65 au guidon (test de cette lampe à retrouver ici).

Ce combo est parfait : la Nitecore éclaire large et la Stoots, en mode Spot, permet de suivre le regard et d’apporter l’information.
C’est la seule lampe frontale qui propose cette fonctionnalité !
Avec ces deux lampes, c’est idéal pour des descentes VTT en toute sécurité.
Mais pour du gravel léger ou de la route, la Stoots peut très bien se suffire à elle-même.
Verdict : est-ce une bonne frontale pour le bikepacking ?
Cette lampe frontale made in France est une belle réussite : une finition irréprochable, résistante à l’eau, à la poussière et même aux chutes.
Sa batterie interchangeable, son poids et son efficacité la rendent vraiment incontournable.

Difficile de se passer d’une lampe à peine plus grosse que mon ancienne lampe de chez Decathlon, tant elle a à offrir.
Seul le prix, plus élevé, pourra en freiner certains, mais on est ici sur du made in France, et ça a un coût.
Et vous, tenté par cette Stoots Opalo 3 ?
Où acheter la Stoots Opalo 3 au meilleur prix ?
Cette Opalo 3 de chez Stoots est en vente sur Lyophilisé & Co, un site que j’adore pour acheter tout ce qui concerne le matériel de bivouac et bien sûr, les plats lyophilisés.

Stoots Opalo 3

Une lampe frontale, petite, légère mais puissante. Un must-have et en plus c’est made in France !
Quelles alternatives à la Stoots Opalo 3 pour le bikepacking ?
La Stoots Opalo 3 est un excellent choix, mais elle n’est pas la seule frontale haut de gamme adaptée au bikepacking.
Que vous cherchiez un modèle plus abordable, plus compact, ou doté d’un autre type de faisceau, voici quelques alternatives crédibles pour rouler (et bivouaquer) en toute autonomie.

Evadict ONTRAIL 900 – Pour une alternative petit budget

Une lampe frontale avec une seule LED, jusqu’à 900 lumens et une batterie situé à l’arrière pour plus d’équilibre sur la tête.

Nitecore HC65 UHE – Pour son efficacité, mais pas de batterie amovible

Une lampe frontale avec batterie amovible, idéal pour doubler ou tripler la batterie suivant le nombre de recharge avec vous.

Olight Perun 2 – Pour son rapport qualité/prix

Si vous avez envie de rouler la nuit sur votre vélo, il vous faudra une lampe plus puissante et avec une autonomie intéressante. Cette lampe Olight coche toutes les cases.

Marvin
de Route du Vélo
Amoureux du vélo sous toutes ses formes, de la route, au gravel en passant par le VTT, toujours partant pour partir à l’aventure en bikepacking pour explorer la beauté de nos régions !
Des articles susceptibles de vous intéresser
Vous en voulez encore plus ? Ça tombe bien, je vous ai sélectionné quelques articles pour approfondir vos connaissances, les voici :

Lorsque vous partez en bikepacking, une batterie externe est un élément clé pour recharger vos appareils électroniques en déplacement. Cette source d’énergie portable vous permet de recharger votre téléphone, votre GPS ou votre lampe frontale. Cependant, comment pouvez-vous recharger cette…

Il est regrettable que nous n’ayons pas accès à un antivol totalement inviolable. Même les plus robustes cadenas en U ont leurs points faibles. Toutefois, certains modèles s’avèrent très pratiques pour diminuer le risque de vol rapide.Vous constaterez qu’il n’est…

Le multi-outil pour vélo, également appelé multi-tool en anglais, permet d’avoir entre 5 et 30 outils en un seul accessoire. Cependant, avez-vous réellement besoin de toutes ces fonctions pour réparer vos vélos ? Qui peut le plus peut le moins,…
Cet article vous a plu ? Lâchez votre meilleure note !

Marvin de Route du Vélo
Laisser un commentaire